La solitude de l’entrepreneur : ce poison lent que tu prends pour un élixir
Y’a un truc qu’on ne te dit jamais quand tu lances ton truc : ce n’est pas le manque de clients qui va te flinguer. Ce n’est pas non plus l’échec. C’est la solitude. Pas celle des soirées Netflix solo – non. Celle qui vient te sucer la moelle quand tout repose sur toi, que tu fais semblant d’aller bien, et que t’as personne à qui dire : « putain j’en peux plus ».
Bienvenue dans l’envers du décor. Là où se jouent les vraies guerres.
T’es pas seul à être seul
Tu crois que t’es le seul à te sentir comme ça ? Détrompe-toi.
- 1 entrepreneur sur 2 se sent isolé.
- 3 sur 4 vivent au moins un symptôme de santé mentale (burn-out, anxiété, fatigue chronique).
- Et pire : 80 % d’entre eux n’en parlent à personne. Ni à leur associé. Ni à leur conjoint. Ni à eux-mêmes.
Pourquoi ? Parce que t’as enfilé le costume de « je gère ». Tu deviens le pompier, le stratège, le commercial, le visionnaire, le confident. T’as plus de rôle, t’es un couteau suisse émotionnel. Mais un couteau, ça coupe aussi de l’intérieur.
Le vrai visage de la solitude entrepreneuriale
Elle ne fait pas de bruit. Elle ne pleure pas. Elle t’observe, silencieuse. Elle vient s’infiltrer dans tes doutes, dans tes to-do listes interminables, dans tes scrolls sans fin sur Facebook alors que t’étais juste venu répondre à un message.
C’est pas que t’aimes pas les gens. C’est juste que t’as personne avec qui vraiment parler de ce que tu vis. Tu croises d’autres indépendants mais ça parle tunnel, factures et conversion. Rarement solitude existentielle, perte de sens, peur de s’effondrer.
Et pourtant. C’est là que tout commence.
Solitude choisie vs isolement subi
Faut bien distinguer deux choses :
- La solitude choisie, c’est l’espace que tu crées pour respirer, penser, te recentrer. Elle t’élève.
- L’isolement subi, c’est le vide intérieur qui s’installe quand t’as plus d’écho, plus de miroir. Il t’étouffe.
L’un est un silence fertile, l’autre un désert émotionnel. Et tu sais que t’as basculé du mauvais côté quand :
- Tu procrastines alors que t’aimes ton projet.
- Tu te sens fatigué sans raison.
- Tu remets tout en question à 22h30, seul dans ton lit.
- Tu scrolls pour chercher une sensation que t’arrives plus à générer.
5 clés pour ne pas devenir le fantôme de ton propre business
1. Parle. Vraiment.
Pas juste “ça va”. Parle de ce qui t’épuise. De ce qui te rend triste. De ce que t’oses pas dire même à toi-même. Les autres aussi galèrent. Tu verras.
2. Entoure-toi, mais pas de n’importe qui
Pas les mecs qui se la racontent sur Insta. Pas les fausses success stories qui vendent des formations vides. Des vrais. Des entrepreneurs qui vivent, qui doutent, qui construisent.
3. Crée du vide fertile
Des moments de recul volontaire. Marche seul, journal, silence. La clarté ne vient pas quand t’as 47 onglets ouverts dans ta tête.
4. Respecte ta biologie
Dors. Bois de l’eau. Bouge. Mange mieux. Ton cerveau c’est pas un logiciel SaaS, c’est une forêt. Tu l’arroses pas, elle crame.
5. Rejoins un cercle d’humains lucides
Un endroit où tu peux respirer, te dire les vraies choses, apprendre, t’élever sans bullshit. Parce que non, tu ne peux pas porter ton monde seul.
La solitude n’est pas une malédiction. C’est une cloche d’appel.
Elle te dit : « Tu vas trop loin sans soutien. Tu oublies ta nature humaine. Tu confonds liberté et isolement. »
Et c’est maintenant que tu choisis : soit tu continues à tirer seul ta charrette dans le brouillard, soit tu reconnectes à ta tribu, à du sens, à un espace où l’exigence rime avec plaisir et profondeur.
Si tu veux sortir de cette solitude, rejoins Les Entrepreneurs du Kiff
C’est pas un groupe Facebook de plus. C’est un écosystème vivant, pour entrepreneurs lucides, ambitieux, sensibles, un peu fêlés, souvent brillants, parfois perdus — mais jamais seuls.
On parle vrai. On avance ensemble. On rit, on doute, on construit.
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Tu risques pas de te perdre. Tu risques de te retrouver.