Comment gagner de l’argent en ligne à Madagascar : la vraie méthode
Tu veux gagner ta vie en ligne, depuis Madagascar ? C’est possible. Mieux : c’est en train de devenir une voie sérieuse, à condition de comprendre le jeu. Pas celui des “influenceurs” qui vendent du rêve à 30 000 ariary le PDF, mais celui des gens qui ont compris comment créer de la valeur réelle depuis un écran. Parce qu’à Madagascar, le digital n’est pas juste une option, c’est une chance. Une sortie de route du système classique, une brèche à exploiter avant qu’elle se referme.
Le fantasme du “travail en ligne” : piège ou opportunité ?
On commence souvent avec une idée fausse : gagner de l’argent en ligne = trouver un moyen facile. Tu tapes “comment gagner de l’argent en ligne à Madagascar” sur YouTube, tu tombes sur des vidéos de types qui te parlent de dropshipping, d’affiliation, ou de “gagner 50 $ par jour sans compétences”.
Le problème, c’est que 99 % de ces modèles ne fonctionnent pas dans le contexte local. Le dropshipping nécessite des moyens de paiement internationaux, des livraisons fiables, et une audience solvable. L’affiliation Amazon ? Amazon ne livre même pas directement ici. Les applis de sondages ? Elles paient en dollars via PayPal, que beaucoup de banques locales ne supportent pas encore. Bref, le mythe s’effondre vite.
Mais ça ne veut pas dire que c’est impossible. Ça veut dire qu’il faut changer de prisme. À Madagascar, le digital est un accélérateur, pas un substitut magique. Si tu comprends ça, tu peux vraiment construire un revenu solide. Mais il faut le voir comme un business, pas comme un ticket de loterie.
Le vrai levier : vendre ta compétence, pas ton temps
La première étape, c’est de sortir de la logique “je cherche un petit job en ligne”. Ce que tu veux, c’est vendre une compétence monétisable à l’international. Et là, Madagascar a un avantage incroyable : le coût de la vie bas, la qualité de certaines formations locales, et la montée des freelances francophones.
Si tu parles français correctement, que tu sais rédiger, traduire, gérer des réseaux sociaux, ou même faire du design basique, tu peux déjà jouer sur les plateformes internationales comme Malt, Upwork, Fiverr ou 5euros.com. La clé, c’est de se positionner intelligemment. Par exemple :
| Compétence | Opportunité concrète | Plateforme adaptée |
|---|---|---|
| Rédaction francophone | Rédaction SEO, blogs, fiches produits | Textbroker, Fiverr, 5euros.com |
| Traduction | FR ↔ EN / FR ↔ MG / EN ↔ MG | Upwork, Freelancer |
| Design / Graphisme | Logos, visuels pour réseaux sociaux | Fiverr, Behance |
| Gestion de réseaux | Community management, modération | Upwork, Facebook groups |
| Assistance virtuelle | Support client, email, data entry | Fiverr, Upwork |
Mais le piège, c’est de se dire “je vais juste m’inscrire”. Non. Tu dois créer un profil vendeur. Ton profil est ton CV public, ton site vitrine. Mets-y de la personnalité, une vraie photo, une description claire, des exemples. Les clients n’achètent pas des gens qui cherchent à gagner de l’argent — ils achètent des gens qui résolvent un problème. Si tu comprends cette phrase, tu viens déjà de faire la moitié du chemin.
L’écosystème malgache : défis et pépites cachées
On va pas se mentir : il y a des obstacles. L’accès à PayPal est encore bancal, les paiements internationaux parfois complexes, et la connexion Internet capricieuse. Mais ces contraintes peuvent se transformer en atouts si tu joues malin.
Par exemple, certains freelances malgaches passent par des intermédiaires de paiement (Payoneer, Wise, Eversend) pour recevoir leurs gains en euros ou dollars. D’autres travaillent avec des clients francophones directs, en acceptant les virements classiques. Et ça marche.
Autre pépite : le marché local digital explose. Les entreprises malgaches veulent se digitaliser mais manquent de compétences. Tu peux proposer des prestations simples (création de site vitrine, gestion de page Facebook, rédaction web locale, emailing…) pour 300 000 à 800 000 ariary par projet. C’est une excellente porte d’entrée pour te faire la main, créer un portfolio, et bâtir une réputation.
Petit conseil : rejoins une vraie communauté d’entrepreneurs pour accélérer ton apprentissage et casser la solitude du début. Par exemple, les Entrepreneurs du Kiff regroupent des créateurs, freelances et indépendants francophones qui partagent leurs méthodes, leurs galères et leurs leviers de croissance. Tu gagnes des mois d’expérience en écoutant ceux qui ont déjà fait les erreurs avant toi.
Conclusion de cette première partie
Gagner de l’argent en ligne à Madagascar, ce n’est pas un mythe. C’est un projet à long terme, un apprentissage progressif, et surtout une question de positionnement. Tant que tu restes dans la mentalité “petit job pour arrondir les fins de mois”, tu plafonnes. Le jour où tu décides de devenir un prestataire à valeur ajoutée — que ce soit en rédaction, en design, en service digital —, tu commences à voir le vrai potentiel du web.
Les stratégies qui marchent vraiment pour gagner de l’argent en ligne à Madagascar (et pas juste sur le papier)
Quand on parle de “gagner de l’argent en ligne”, beaucoup imaginent un raccourci. Un truc rapide, automatique. Pourtant, ceux qui y arrivent pour de vrai ont tous le même point commun : ils ont compris qu’Internet n’est pas un casino, c’est un levier. Si tu cherches un bouton magique, t’es foutu. Mais si tu construis une stratégie — même simple —, tu peux créer une vraie source de revenus, durable, scalable.
1. Le freelancing : le tremplin le plus rapide
Le freelancing, c’est la première marche logique. Pas besoin de capital, juste d’une connexion, d’un PC correct et d’un cerveau en mode débrouillard.
Mais là où la plupart échouent, c’est qu’ils se contentent de s’inscrire sur une plateforme et d’attendre. Mauvais réflexe. Sur Upwork, Fiverr ou 5euros.com, ton profil est un produit. Si tu ne te différencies pas, t’es invisible.
Étape 1 : trouver une micro-niche rentable
Tu ne vends pas “de la rédaction” ou “du design”. Tu vends une solution précise à un problème précis.
Exemples :
- “Je rédige des fiches produits optimisées SEO pour boutiques Shopify francophones.”
- “Je crée des visuels carrés pour Instagram qui attirent plus d’engagement.”
- “Je traduis vos documents business du français vers le malgache pour vos clients locaux.”
Plus c’est ciblé, plus tu parais expert. Et les clients aiment payer les experts, pas les généralistes.
Étape 2 : construire un profil vendeur
Tu dois soigner ton storytelling. Montre qui tu es, d’où tu viens, pourquoi tu fais ça. Une vraie bio, pas une fiche d’état civil.
Ajoute un portfolio concret, même si c’est auto-produit au début. Tu veux faire du design ? Crée trois logos imaginaires. Tu veux rédiger ? Écris deux articles tests. Tu veux gérer des réseaux ? Fais-le sur ton propre compte. Le client veut des preuves, pas des promesses.
Étape 3 : vendre avant même d’avoir vendu
Contacte directement des prospects. Oui, manuellement. Envoie 10 messages par jour à des entreprises francophones qui galèrent avec leurs visuels, leurs textes ou leur com’. Si t’attends que les plateformes te nourrissent, t’attendras longtemps.
2. Le contenu digital : créer pour exister, exister pour monétiser
Deuxième levier : la création de contenu. YouTube, TikTok, blog, podcast, peu importe le format, tant que tu comprends le principe : tu construis une audience, puis tu la monétises.
Mais là encore, il faut être lucide. À Madagascar, la monétisation YouTube est possible, mais les CPM (revenus par mille vues) sont faibles. Tu ne vivras pas d’une chaîne 100 % locale sauf si tu fais des millions de vues.
Par contre, tu peux cibler une audience francophone internationale. Exemple :
- Une chaîne sur la débrouille digitale en Afrique.
- Un blog sur la vie de freelance à Madagascar.
- Un compte TikTok sur les astuces pour bosser en remote depuis les îles.
Le secret, c’est la spécificité. Plus ton angle est unique, plus tu attires. Ensuite tu peux monétiser via :
- L’affiliation (recommander des outils, formations, produits)
- Les formations et e-books (si tu maîtrises un domaine)
- Les sponsors (petites marques locales ou internationales)
- Les services dérivés (coaching, consulting, design, etc.)
L’avantage du contenu, c’est qu’il travaille pour toi pendant que tu dors. Un bon article ou une bonne vidéo, c’est une machine à trafic qui ne s’éteint jamais.
3. L’affiliation et les produits digitaux : vendre sans stock
On entre dans une zone plus technique, mais aussi plus rentable.
L’affiliation, c’est simple : tu recommandes un produit ou un service, et tu touches une commission sur chaque vente. Exemple concret : tu parles d’un logiciel utile pour freelances (comme Notion, Systeme.io ou Canva Pro), tu partages ton lien affilié, et tu gagnes un pourcentage sur chaque abonnement pris via ton lien.
Le plus malin ici, c’est de choisir des programmes qui paient bien et qui acceptent les affiliés africains. Quelques-uns :
- Systeme.io (excellent pour les créateurs francophones)
- Digistore24
- Awin
- PartnerStack
Et surtout, ne fais pas l’erreur classique de spammer tes liens partout. L’affiliation, ça marche quand tu apportes de la valeur avant de vendre. Tu crées du contenu utile, tu donnes des conseils, puis tu glisses naturellement ton lien dans un article, une vidéo, ou une newsletter.
Les produits digitaux, c’est la suite logique : tu crées ton propre actif. Une formation, un guide, un modèle Notion, un pack de templates Canva, etc. C’est un business à marge quasi totale, et ça s’exporte très bien depuis Madagascar.
4. Les micro-services locaux : hybrider online et offline
Beaucoup oublient que “en ligne” ne veut pas forcément dire “international”. Tu peux utiliser Internet pour servir ton marché local. Et ça, c’est encore peu exploité.
Quelques exemples :
- Création de sites pour petites entreprises locales
- Rédaction de fiches produits pour e-commerçants malgaches
- Gestion de pages Facebook pour hôtels, restaurants, artisans
- Formation digitale de base pour indépendants
Le marché local est encore vierge. Si tu arrives à combiner présence physique (relation directe) et service digital (livrable en ligne), tu crées une position imbattable.
5. Construire une marque personnelle : la différence invisible
Le dernier levier, c’est toi. Ton image, ton ton, ta manière de raconter ton parcours.
La marque personnelle, ce n’est pas “faire le show” sur Instagram. C’est créer une cohérence entre ce que tu fais, ce que tu dis, et ce que tu veux inspirer.
Publie régulièrement tes apprentissages, tes réussites, tes galères. Partage ton évolution. Les gens achètent ce qu’ils comprennent et ce en quoi ils croient. Tu peux être à Tamatave ou à Antananarivo et bosser avec des clients de Paris, Montréal ou Bruxelles, simplement parce qu’ils ont accroché à ton profil, à ton style.
Et surtout, rejoins un écosystème. Seul, tu avances deux fois plus lentement. Avec une communauté, tu avances deux fois plus vite. Les Entrepreneurs du Kiff en sont un bon exemple : une vraie tribu d’entrepreneurs francophones qui échangent, se challengent et se soutiennent. À Madagascar, ce genre de réseau est une mine d’or, car il te connecte à l’international sans bouger de ton île.
Conclusion de la Partie 2
Tu vois, il n’y a pas de recette miracle, mais il y a des systèmes. Si tu maîtrises une compétence, que tu la vends bien, que tu crées du contenu utile, et que tu t’entoures intelligemment, tu peux vivre d’Internet à Madagascar. Et même mieux que ça : tu peux t’en servir pour bâtir ton indépendance. Parce que derrière le “gagner de l’argent en ligne”, il y a autre chose : la liberté de construire ton propre jeu.
De l’appoint à l’indépendance : construire un vrai business digital depuis Madagascar
Faire ses premiers gains en ligne, c’est excitant. Tu reçois ton premier paiement sur Fiverr, ou ton premier virement en euros, et tu te dis : “Ça y est, je suis lancé.” Mais la plupart s’arrêtent là. Ils restent dans la logique du “coup par coup”. Quelques commandes, un peu d’affiliation, deux ou trois vidéos monétisées. Et puis plus rien. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas compris le passage de la survie à la stratégie. C’est là que tout se joue.
1. Le mindset des bâtisseurs : arrêter de “chercher” et commencer à créer
Le premier changement, c’est mental. Tu ne “cherches” plus à gagner de l’argent : tu crées un système qui t’en génère.
Le piège du web, c’est de courir après les opportunités. Chaque semaine, un nouveau business model apparaît : print-on-demand, crypto, copywriting, e-commerce… Et tu veux tout tester. Mais le vrai pro, lui, choisit un levier, et il creuse. Il fait du bruit avec la même pelle jusqu’à trouver l’or.
Alors choisis ton terrain de jeu. Freelance ? Très bien. Créateur de contenu ? Parfait. Formateur ? Excellent. Peu importe. Mais assume ton identité, deviens le meilleur possible dans ce créneau, et automatise le reste.
Petit rappel : la discipline bat toujours la motivation. Tu n’as pas besoin d’être inspiré tous les jours. Tu as besoin d’être constant, même les jours où tu n’as pas envie.
2. Structurer tes revenus : passer du chaos à la stabilité
Si tu veux durer, il te faut une structure financière.
Beaucoup de freelances ou créateurs malgaches commencent à gagner un peu, puis tout s’évapore. Pourquoi ? Parce qu’ils gèrent leur business comme un particulier.
Fais simple, mais carré :
| Catégorie | Pourcentage conseillé | Objectif |
|---|---|---|
| Épargne / Sécurité | 20 % | Te protéger des mois creux |
| Réinvestissement | 30 % | Outils, formations, pub, matériel |
| Dépenses perso | 30 % | Vie quotidienne |
| Liberté / Kiff | 10 % | Voyager, se faire plaisir |
| Don / Famille | 10 % | Rendre, partager, équilibrer |
Tu veux vivre libre, mais sans structure, tu seras esclave de ta propre désorganisation. Même à petite échelle, fais comme une entreprise. Crée un compte séparé pour ton activité. Utilise des outils comme Wise, Payoneer, Revolut ou même Orange Money pour cloisonner tes flux.
Et surtout, réinvestis intelligemment. Chaque euro que tu gagnes doit te rapprocher d’un système plus autonome : meilleur PC, meilleure connexion, meilleure formation, meilleur réseau.
3. Créer des actifs digitaux : faire travailler Internet à ta place
À un moment, tu dois sortir de la logique 100 % “revenu actif”. Si tu veux une vraie liberté, il te faut des actifs : des choses que tu construis une fois et qui continuent à rapporter.
Quelques exemples :
- Une formation que tu vends en automatique.
- Un blog qui te ramène du trafic et de l’affiliation.
- Un template Notion, un e-book ou un pack de visuels.
- Une chaîne YouTube optimisée SEO avec du contenu evergreen.
Ces actifs sont ta retraite numérique. Ils ne te rendent pas riche du jour au lendemain, mais ils t’achètent du temps. Et le temps, c’est la nouvelle richesse.
Le bon combo, c’est un mix entre revenus actifs et passifs.
Exemple d’équilibre idéal :
- 50 % Freelance (revenu direct)
- 30 % Produits digitaux / affiliation
- 20 % Contenu monétisé
Ce mix te permet de garder la flexibilité du freelancing tout en construisant ton indépendance à long terme.
4. S’entourer pour grandir : la puissance de la tribu
Travailler seul, c’est le meilleur moyen de stagner. Tu penses que tu progresses, mais tu tournes en rond. C’est pour ça que les communautés d’entrepreneurs sont essentielles.
Quand tu échanges avec d’autres créateurs, tu gagnes du temps, tu vois les erreurs des autres, tu trouves des idées de collaboration.
Et ça, à Madagascar, c’est encore plus vrai. Parce que le réseau local reste limité, alors que le web te permet de t’entourer de gens qui pensent comme toi, même à 10 000 km.
C’est là qu’interviennent des espaces comme les Entrepreneurs du Kiff. Une communauté francophone où tu trouves de vrais échanges, pas de la poudre aux yeux. Des gens qui vivent du digital, qui te partagent leurs stratégies, leurs galères, leurs réussites. Rejoindre ce genre d’écosystème, c’est comme brancher ton cerveau sur un accélérateur.
5. Le vrai sens de “gagner de l’argent en ligne”
À la fin, tu comprendras que gagner de l’argent en ligne, ce n’est pas juste “faire du fric depuis un écran”. C’est reprendre le contrôle de ton temps, de ton lieu et de ton impact.
C’est bosser depuis Antsirabe avec un client canadien. C’est être payé en euros pour une compétence que tu as apprise gratuitement sur YouTube. C’est voir que ton travail, même à 10 000 km, a de la valeur.
Et puis, soyons honnêtes : ce n’est pas toujours simple. Il y a des jours où la connexion te lâche, où un client disparaît, où tu doutes. Mais chaque galère t’entraîne. Tu deviens plus fort, plus lucide, plus solide. Et au bout du chemin, tu découvres le vrai luxe : la liberté de dire non.
Conclusion
Gagner de l’argent en ligne à Madagascar, c’est une aventure. Une vraie. Pas une arnaque de promesse facile, mais un parcours exigeant, profondément formateur.
Les outils sont là. Les opportunités aussi. Ce qui manque le plus souvent, c’est la clarté et la persévérance. Si tu construis avec méthode — une compétence, un système, un réseau — tu finiras par vivre de ce que tu crées.
Et le jour où tu comprendras que ton or, c’est ta capacité à apprendre vite et à t’adapter, tu ne te poseras plus jamais la question “comment gagner de l’argent en ligne”. Tu sauras que tu es déjà dans le bon jeu.
FAQ – Gagner de l’argent en ligne à Madagascar
Est-il vraiment possible de gagner de l’argent en ligne à Madagascar ?
Oui, c’est tout à fait possible. De nombreux Malgaches gagnent déjà leur vie grâce au digital : rédaction web, graphisme, community management, e-commerce ou formation en ligne. Le travail en ligne n’est pas une illusion, mais un écosystème solide. Ce qu’il faut, c’est une compétence claire, une connexion stable et une stratégie de positionnement cohérente.
Quelles sont les meilleures plateformes pour freelances à Madagascar ?
Les plus utilisées sont Upwork, Fiverr, Malt, 5euros.com et Freelancer.com. Pour la rédaction francophone, Textbroker fonctionne aussi très bien. Les paiements peuvent se faire via Payoneer, Wise ou Eversend, selon les plateformes. Certaines imposent PayPal, donc il faut prévoir une solution alternative.
Comment recevoir de l’argent depuis l’étranger ?
Les solutions les plus fiables sont Payoneer, Wise (ex-TransferWise), Eversend et Orange Money International. Elles permettent de recevoir des paiements en devises étrangères et de les convertir en ariary à moindre coût. PayPal reste limité à Madagascar, mais des alternatives sérieuses existent désormais pour les freelances et entrepreneurs du web.
Comment débuter en freelance sans expérience ?
Commence par créer un petit portfolio, même avec des exemples fictifs. Si tu veux être rédacteur, écris quelques articles tests. Si tu veux faire du design, conçois des visuels pour des marques imaginaires. Ensuite, publie ton profil sur une plateforme de freelancing, rédige une bio claire, et contacte directement des clients. L’expérience vient avec la pratique, pas avant.
Quels sont les métiers en ligne les plus rentables à Madagascar ?
Les métiers les mieux rémunérés sont la rédaction web SEO, le graphisme, le développement web, le community management et la formation en ligne. Mais la vraie différence se joue sur le positionnement : un freelance moyen gagne peu, un expert bien positionné peut générer des revenus confortables, même à distance.
Peut-on créer une boutique en ligne depuis Madagascar ?
Oui, c’est possible avec Shopify, WooCommerce ou Systeme.io. Le principal défi reste la gestion des paiements. Pour vendre à l’international, des outils comme Payoneer Checkout ou Stripe Atlas (via une société étrangère) sont efficaces. Sur le marché local, Mvola et Orange Money permettent de gérer les ventes sans problème.
Comment monétiser une chaîne YouTube à Madagascar ?
La monétisation devient possible dès 1000 abonnés et 4000 heures de visionnage. Il faut ensuite relier la chaîne à un compte Google AdSense. Les revenus dépendent de la provenance du public : une audience francophone internationale rapporte plus qu’une audience locale. Tu peux aussi diversifier avec l’affiliation, le sponsoring ou la vente de produits digitaux.
Comment créer un blog rentable ?
Crée un site WordPress ou Systeme.io, choisis une thématique précise et publie régulièrement du contenu optimisé SEO. Le blog devient rentable grâce à l’affiliation, la vente de services, les formations ou les partenariats. Avec un trafic francophone, même un petit site peut générer des revenus réguliers depuis Madagascar.
Quels sont les meilleurs business en ligne à lancer ?
Les plus accessibles sont le freelancing international, la création de contenu, l’affiliation, la formation en ligne, le e-commerce local et la vente de produits digitaux. Tous ces modèles peuvent être lancés avec très peu de capital, à condition d’y consacrer du temps et de la régularité.
Faut-il savoir coder pour gagner de l’argent en ligne ?
Non, ce n’est pas nécessaire. La majorité des métiers du digital reposent sur des outils simples : Canva, WordPress, Notion, ou les réseaux sociaux. Par contre, apprendre un peu de technique te permet de mieux comprendre les systèmes et de te démarquer de la concurrence.
Comment se former gratuitement au digital à Madagascar ?
Il existe plusieurs ressources gratuites : YouTube, Google Ateliers Numériques, Coursera, ou encore Udemy. Tu peux aussi rejoindre des communautés d’entrepreneurs comme les Entrepreneurs du Kiff pour apprendre directement de ceux qui vivent déjà du digital. L’essentiel est de pratiquer pendant que tu te formes.
Combien peut-on gagner en ligne à Madagascar ?
Un freelance débutant peut gagner entre 200 000 et 800 000 ariary par mois. Avec l’expérience et des clients internationaux, les revenus peuvent dépasser plusieurs millions d’ariary mensuels. Les créateurs de contenu et formateurs peuvent aller bien au-delà grâce à la vente de produits et à la scalabilité.
Quels sont les pièges à éviter sur Internet ?
Évite les promesses de revenus rapides, les formations douteuses, les fausses plateformes de sondages et les arnaques de type trading ou MLM. Si une offre paraît trop belle pour être vraie, c’est qu’elle ne l’est pas. Le vrai argent vient toujours de la valeur que tu apportes, pas de la chance.
Peut-on vivre uniquement d’Internet à Madagascar ?
Oui, c’est possible, mais cela demande du temps. Il faut souvent entre six mois et un an pour bâtir une activité stable. En combinant freelancing, contenu et produits digitaux, on peut créer un revenu solide et durable. Le web permet aujourd’hui une indépendance réelle pour ceux qui s’y engagent sérieusement.
Comment éviter la solitude quand on travaille en ligne ?
Rejoins des communautés d’entrepreneurs et de freelances. C’est essentiel pour garder la motivation, progresser et échanger. Des groupes comme les Entrepreneurs du Kiff permettent de trouver du soutien et de l’inspiration. Travailler à distance ne veut pas dire être isolé.
Le télétravail international est-il accessible aux Malgaches ?
Oui. De nombreuses entreprises francophones recrutent des télétravailleurs malgaches pour des postes en rédaction, support client, design ou marketing. Ce qui compte, c’est la compétence, la fiabilité et la qualité du travail. La localisation importe de moins en moins dans le digital.
Quels outils utiliser pour travailler efficacement en ligne ?
Les outils essentiels sont Canva pour le design, Grammarly ou LanguageTool pour la correction, Google Workspace pour la gestion de documents, Trello ou Notion pour l’organisation, Zoom pour la communication et Payoneer ou Wise pour les paiements. Ces outils suffisent pour travailler comme un professionnel depuis Madagascar.
Quelle connexion Internet faut-il pour travailler en ligne ?
Une connexion de 10 à 20 Mbps suffit pour la plupart des activités. Si tu fais du montage ou du streaming, vise plus. En cas de coupures fréquentes, un forfait 4G de secours via smartphone peut te sauver la mise. La stabilité de la connexion compte plus que la vitesse pure.
Peut-on combiner études, emploi et business en ligne ?
Oui. C’est même une excellente manière de démarrer. Le digital te permet de travailler quelques heures par jour en parallèle de tes études ou de ton emploi. Tu peux développer ton activité petit à petit avant de basculer à plein temps quand tes revenus deviennent stables.
Quel est l’avenir du travail en ligne à Madagascar ?
L’avenir est prometteur. Le pays regorge de talents numériques, et la demande francophone continue de croître. Les infrastructures s’améliorent et les barrières tombent. Le travail en ligne devient une voie d’indépendance réelle, accessible à ceux qui se forment et qui persévèrent. Internet est en train de devenir un véritable tremplin économique pour Madagascar.


