Comment se faire de l’argent en Belgique

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Sommaire

Comment se faire de l’argent en Belgique (1ère partie)

Spoiler : non, ce n’est pas parce que tu es en Europe que l’argent tombe du ciel.
Même en Belgique, beaucoup de gens sont à découvert le 15 du mois, jonglent avec des crédits, ou bossent pour des clopinettes dans des jobs qu’ils détestent.

Mais la bonne nouvelle, c’est que le système belge offre plein d’opportunités si tu sais où regarder. Encore faut-il te poser les bonnes questions, et arrêter d’attendre que ça vienne d’en haut.


🧠 D’abord, pose-toi la bonne question : “Tu veux gagner de l’argent… ou en vivre vraiment ?”

Parce que “se faire de l’argent”, ça peut vouloir dire :

  • Gagner quelques centaines d’euros en plus chaque mois pour respirer
  • Créer une activité stable et pérenne
  • Se libérer d’un emploi chiant
  • Monter un business à 5 chiffres

Ce ne sont pas les mêmes leviers, ni les mêmes efforts. Et l’erreur classique, c’est de vouloir “gagner plus” sans stratégie, en testant 10 trucs en même temps, puis en abandonnant parce que “ça marche pas”.

Tu dois d’abord te positionner :

  • Court terme ? Ok, on va chercher des astuces de cash rapide.
  • Moyen terme ? Il faut construire une source de revenus solide.
  • Long terme ? On parle ici de créer un vrai business, scalable, qui peut tourner sans toi.

📊 Comprendre les atouts spécifiques de la Belgique

Tu crois peut-être que la Belgique est “fermée”, ou qu’il n’y a pas d’opportunités ? Faux.
C’est un pays avec :

  • Un haut pouvoir d’achat (les gens ont les moyens de payer pour ce qui leur simplifie la vie)
  • Un écosystème entrepreneurial bien structuré (aides, subsides, couveuses, formations, statuts avantageux)
  • Une culture du service et de la niche (tu n’as pas besoin de vendre à 1 000 personnes… parfois 10 clients suffisent)
  • Une diversité culturelle énorme, donc plein de marchés différents à adresser (par langue, origine, style de vie…)

💡 Et contrairement à ce qu’on pense : ceux qui entreprennent en Belgique ne sont pas toujours des génies ou des millionnaires. Ce sont souvent des gens comme toi, qui ont trouvé la bonne combinaison entre besoin + compétence + rigueur.


📌 Les 3 leviers principaux pour se faire de l’argent en Belgique

Avant d’entrer dans les idées concrètes (dans la partie 2), il faut que tu comprennes les 3 grands types de leviers que tu peux activer en Belgique :

1. Le salariat stratégique

Ce n’est pas sexy, mais c’est le plus simple.
→ Tu peux trouver un job bien payé, peu exigeant, ou temporaire, juste pour générer du cash rapidement.
→ En parallèle, tu prépares ton indépendance.

Exemples :

  • Intérim dans un entrepôt = 2 000 € net/mois sans diplôme
  • Job d’étudiant élargi si tu es inscrit = jusqu’à 600 h/an exonérées d’impôts
  • Fonction publique (CPAS, hôpitaux, communes…) = stabilité + horaires fixes = temps pour side business

💡 En Belgique, la sécurité sociale est forte. Tu peux te servir de ça comme tremplin, pas comme cage.

2. Le freelancing ou les services à la personne

Avec un statut de type indépendant complémentaire (accessible dès 0 € de chiffre), tu peux commencer à facturer. Et là, tout change.

Tu deviens visible, tu peux te vendre, tu as une crédibilité. Tu gagnes plus par heure que dans un emploi classique.

Ce que tu peux vendre :

  • Ton temps (ménage, babysitting, aide informatique, petits travaux, transport)
  • Ton savoir-faire (graphisme, montage vidéo, traduction, aide aux devoirs, coaching…)
  • Ton expertise (consulting, stratégie web, formation…)

⚠️ La clé ici : te positionner sur une vraie demande. Pas sur ce que toi tu veux faire “par passion”. On verra ça plus tard.

3. Le business ou la revente

Tu veux jouer plus gros ? Il y a de la place pour toi. La Belgique est bourrée de micro-niches rentables que personne ne creuse.

Ce qui peut marcher :

  • Revente de produits (dropshipping local, vide-grenier, Vinted, grossiste → retail)
  • Création de marque (produits artisanaux, cosmétiques, accessoires…)
  • Business de service automatisable (location, abonnement, digital…)

Mais ici, il faut :

  • Une vraie stratégie
  • Un minimum de compétence
  • Un mental solide (parce que l’administration belge… c’est pas une blague 😅)

Voilà pour cette première partie :
👉 Tu connais maintenant les bases du système belge, les 3 leviers à ta disposition, et les erreurs de perception à éviter.

Comment se faire de l’argent en Belgique (2e partie)

On va structurer ça par profil, parce que tout le monde n’a pas les mêmes moyens, les mêmes droits, ni les mêmes besoins.


🧑‍🎓 Si tu es étudiant (ou jeune avec peu de moyens)

Tu as souvent du temps et une certaine flexibilité. C’est ton plus gros avantage. Utilise-le pour créer une source de cash régulière.

💼 Job étudiant malin

Tu n’as pas besoin de bosser 35h/semaine au Quick pour gagner ta vie.
→ Trouve un job étudiant rémunéré à l’heure, avec pourboires, ou en horaires décalés.

Ce qui paie bien :

  • Barman (soir = + pourboires)
  • Plonge/restauration rapide avec horaires de nuit
  • Livraison vélo (Uber, Deliveroo)
  • Baby-sitting (jusqu’à 12 €/h voire plus)

💡 Le saviez-tu ? En Belgique, tu peux bosser jusqu’à 600h/an sans charges. Et certains bossent tout l’été, vivent avec ça l’année entière.

🧠 Donner des cours particuliers

Tu maîtrises un cours ? Tu parles bien français, anglais, ou tu as une matière forte ? Vends ton savoir.

Plateformes à utiliser : Superprof, GoStudent, Apprentus.
Tu fixes ton prix, tu travailles depuis chez toi ou en visio.

Tarif moyen : 15 à 30 €/h. Même 2h/semaine = 120 €/mois, net.

📦 Revendre sur Vinted, Marketplace, vide-greniers

Fouille ton armoire, tes vieux objets, ceux de ta famille. Tu as peut-être des centaines d’euros qui dorment.

→ Prends de belles photos, fais une description claire, et poste sur :

  • Vinted (habits, accessoires, chaussures)
  • 2ememain.be (mobilier, déco, électro)
  • Facebook Marketplace (rapide et local)

Tu peux même en faire un micro-business de flip : tu achètes en lot à bas prix → tu revends à l’unité, mieux présentés.


🧍‍♂️ Si tu es salarié ou intérimaire, et que tu veux “un à côté”

Là, tu dois viser du complément de revenu stable, sans griller ton énergie. Tu bosses déjà. Donc l’idée, c’est de gagner plus en travaillant mieux, pas plus.

📱 Freelancing / micro-prestations en ligne

Tu sais faire un truc sur ordi ? Exploite-le. Même à petite échelle.

Ce qui cartonne en Belgique en ce moment :

  • Retranscription audio (payée à la minute)
  • Correction de textes pour étudiants ou TFE
  • Création de CV / lettre de motivation (énorme demande)
  • Community management local pour petits commerces

Plateformes : Fiverr, 5euros.com, Malt, Upwork.

💡 Même 3 missions à 50 €/mois = 150 € net… soit 1 800 €/an. C’est un 13e mois sans patron.

🚗 Monétiser ton véhicule ou ton temps libre

  • Blablacar : chaque trajet que tu fais peut te rapporter de 5 à 20 €
  • Livraison Colis : utiliser ton coffre avec Cocolis, Shopopop ou Yper
  • Courses pour personnes âgées (énorme besoin post-Covid)

Tu as du temps les soirs ou le weekend ?
→ Va là où les gens paient pour gagner du temps.


🧑‍🔧 Si tu n’as pas de papiers ou de statut régulier

Tu crois que c’est mort ? Détrompe-toi. Beaucoup de gens sans papier gagnent plus que des salariés déclarés. Ce n’est pas toujours légal, ni stable, mais c’est du concret.

🚴‍♂️ Livraison en vélo

Tu peux travailler pour un compte Uber Eats ou Deliveroo en passant par un compte ami ou un “fleet”.
Ils prennent une petite commission, mais tu bosses et tu gagnes.

→ Gagne 50 à 100 €/jour en vélo, si tu es sérieux et endurant.

🧹 Ménage, bricolage, petits travaux

Le bouche-à-oreille local est hyper puissant.

Ce que les gens recherchent :

  • Nettoyage d’appart ou de bureaux
  • Aide pour déménagement
  • Montage de meubles
  • Peinture, jardinage, carrelage…

Même si tu n’as pas de statut légal, la demande existe, surtout dans les grandes villes (Bruxelles, Liège, Charleroi, Anvers).

💬 Propose ton aide dans les groupes Facebook “expats”, “location”, “colocations”, ou dans les épiceries communautaires.


🧑‍💼 Si tu es indépendant ou prêt à te lancer

Là, on vise plus haut. Tu veux créer quelque chose de durable, qui peut te libérer d’un job ou t’assurer une vraie stabilité financière.

💡 Créer un business de service à niche

Tu n’as pas besoin d’un local. Tu as besoin d’un problème que tu sais résoudre.

Exemples ultra-rentables :

  • Accompagnement administratif pour nouveaux arrivants (énorme besoin)
  • Création de sites web pour petits indépendants (artisan, esthéticienne, coach…)
  • Personal shopper pour personnes âgées ou débordées
  • Photographe à domicile (CV, LinkedIn, famille…)

Les gens paient quand tu leur simplifies la vie ou que tu les aides à gagner eux-mêmes.

📦 Lancer un business de revente

Tu peux :

  • Créer une marque (cosmétiques, habits, produits artisanaux)
  • Acheter en gros et revendre à l’unité (via Vinted, Etsy, 2ememain)
  • Faire du print-on-demand (T-shirts, mugs, posters…) avec un bon storytelling

Tu n’as pas besoin de stock avec des plateformes comme Printful, Shopify, Etsy.

Mais attention : il faut une niche, un message, un visuel propre.


🧠 Le vrai secret : capitaliser sur ce que tu sais déjà faire

Beaucoup cherchent des idées “magiques”, alors qu’ils ont déjà un savoir-faire exploitable :

  • Tu cuisines bien ? Propose des plats faits maison à la commande
  • Tu parles bien ? Donne des cours ou anime des ateliers
  • Tu es à l’aise avec les papiers ? Fais de l’accompagnement administratif

Tu n’as pas besoin d’une formation de 12 mois pour commencer à gagner.
Tu as juste besoin de poser une offre claire, de la proposer autour de toi, et d’écouter ce qui revient.


On passe à la 3e partie ?
On y verra :

  • Comment structurer tes activités et scaler
  • Quelles aides et statuts utiliser en Belgique (indépendant, associatif…)
  • Comment éviter les pièges légaux, fiscaux, et mentaux

Comment se faire de l’argent en Belgique (3e partie)

Tu as trouvé ton idée, ou au moins une direction. Peut-être que tu gagnes déjà un peu. Parfait.
Mais ce n’est pas encore gagné : gagner de l’argent, c’est une chose…
Le garder, le faire grandir, et ne pas te faire rattraper par l’admin belge, c’en est une autre.


📎 Quel statut choisir pour ne pas être emmerdé ?

En Belgique, tu peux te faire de l’argent “au noir”, mais à un moment, ça te rattrape : pas d’accès au logement, pas de prêt, pas de retraite, pas de couverture, et… l’ONSS au tournant si tu es repéré.

Alors autant jouer intelligemment avec les règles.

🧑‍🎓 Étudiant : profite du job étudiant

  • Jusqu’à 600h/an sans cotisation ONSS
  • Moins d’impôts, plus de souplesse
  • Tu peux combiner avec une activité freelance en tant qu’indépendant complémentaire

💡 Astuce : calcule bien ton taux horaire. Mieux vaut bosser 10h à 18 €/h que 30h à 10 €/h.

👨‍🔧 Indépendant complémentaire

Tu as déjà un job, du chômage ou un statut principal ? Tu peux te déclarer en indépendant complémentaire :

  • Tu ne paies de cotisations sociales que si tu gagnes suffisamment
  • Tu factures légalement
  • Tu crées une vraie activité secondaire sans tout risquer

Parfait pour tester une idée ou arrondir tes fins de mois proprement.

📦 Indépendant à titre principal

Si tu veux y aller à fond, c’est ce qu’il te faut. Mais attention :

  • Tu paieras minimum 850 €/trimestre de cotisations sociales (même si tu gagnes 0 €)
  • Tu dois anticiper TVA, impôts, compta, déclarations

💡 Conseil : ne te déclare à titre principal que si tu as un minimum de clients ou de revenus garantis.


💶 Comment scaler son activité en Belgique

Une fois que tu gagnes 500, 1 000, 2 000 €/mois… tu peux faire deux choses :
1. Rester dans le confort. 2. Passer à l’échelle.

💡 Scaler un service → en faire un système

  • Tu donnes des cours particuliers ? → Crée un programme en ligne
  • Tu fais du ménage ? → Embauche ou sous-traite à d’autres
  • Tu vends un produit ? → Automatise via un site, une boutique, ou un abonnement

Le passage à l’échelle, c’est sortir du “je travaille → je gagne” pour aller vers “ça travaille même sans moi”.

🧠 Investir dans ce qui rapporte

Oublie le dernier iPhone ou les Nike à 180 €.
Ce qui te rend riche, c’est :

  • Un bon outil (ordi, logiciel, matériel pro)
  • Une formation ciblée (LinkedIn, Ads, vente, gestion…)
  • Du stock qui tourne, pas qui dort
  • Une présence pro : site, carte, logo, page Instagram propre

Chaque euro investi doit travailler pour toi, pas juste flatter ton ego.


🛑 Les pièges à éviter en Belgique (et ils sont nombreux)

1. Ignorer l’administration

Tu crois que tu es petit et qu’on ne te verra pas ? Faux. En Belgique, tout finit par remonter.

→ Pas de déclaration ? Amendes.
→ Mauvais statut ? Redressement.
→ Pas de factures ? Tu ne récupères pas ta TVA, tu perds ta crédibilité.

Fais-toi aider au début par un guichet d’entreprise, un comptable, une couveuse d’activité.

2. Sous-estimer les charges

Ce n’est pas parce que tu factures 2 000 €/mois que tu les as dans ta poche.

Entre TVA, ONSS, impôts, frais fixes, tu peux vite te retrouver à 1 000 net voire moins.
Anticipe. Planifie. Mets 30% de côté dès que tu encaisses.

3. Travailler sans se différencier

Tu fais de la coiffure, de la photo, du ménage, de la formation ? Très bien.
Mais pourquoi toi plutôt qu’un autre ?

→ Ton histoire ? Ta méthode ? Ta rapidité ? Ton humour ? Ton style visuel ?

Mets-le en avant. Le client paie pour la valeur perçue. Pas juste pour le service.


📈 Exemple de passage à l’échelle

Nom fictif : Sarah, 32 ans

  • 2021 : Sarah commence à vendre des bougies artisanales depuis sa cuisine à Liège.
  • 2022 : Elle ouvre une page Instagram, vend 20 à 30 pièces/mois.
  • 2023 : Elle crée un petit site Shopify, développe une gamme personnalisée pour entreprises.
  • 2024 : Elle vend 300 bougies/mois, déclare 3 000 € de chiffre d’affaires, devient indépendante à titre principal.

Elle n’a pas levé de fonds. Pas fait de pub télé. Elle a juste avancé étape par étape, sans griller les étapes.


📌 Aller plus loin

Tu veux arrêter de galérer seul, rencontrer d’autres qui comme toi veulent se bouger intelligemment, apprendre à vendre, structurer, scaler… sans bullshit ni coaching bidon ?

Découvre Les Entrepreneurs du Kiff.

Une communauté, des outils, des ateliers concrets pour créer un business qui te ressemble, et qui tourne.
Pas besoin d’être “influenceur” ou de vendre du rêve. Juste de la clarté, du concret, de l’impact.

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