Travailler moins pour gagner plus : rêve de fainéant ou stratégie de génie ? (Partie 1/3)
Tu l’as forcément déjà entendu — ou même dit :
« Mon rêve, ce serait de bosser moins… mais de gagner plus. »
Et à chaque fois, t’as deux réactions dans ton entourage :
- Ceux qui te regardent comme si t’étais paresseux, déconnecté du réel.
- Et ceux qui haussent un sourcil en mode “Hmm… et si c’était possible ?”.
Alors, travailler moins pour gagner plus, c’est quoi ?
Un slogan de gourou du web ? Un mythe réservé à une élite ? Ou un vrai levier stratégique que tu peux enclencher, toi aussi, sans vendre ton âme ni bosser 90 heures par semaine pendant 10 ans ?
Spoiler : c’est possible, mais pas pour les gens qui pensent en ligne droite.
Tu vas devoir casser des croyances, repenser ton rapport au travail, à la valeur, à ton positionnement… et surtout, arrêter de vendre ton temps.
Pourquoi on t’a toujours dit que c’était impossible
Parce qu’on t’a conditionné à échanger ton temps contre de l’argent.
C’est comme ça que le système tourne :
1h de taf = X euros.
35 à 40h/semaine = salaire fixe à la fin du mois.
Travailler plus = gagner plus (logique).
Travailler moins = gagner moins (CQFD).
Mais cette équation, elle est pourrie. Elle marche dans le modèle industriel ou administratif, pas dans un monde où tu peux créer, scaler, automatiser, déléguer, capitaliser.
Et pourtant, la majorité des gens restent piégés dedans.
Pourquoi ? Parce que sortir de ce modèle, ça demande un changement de paradigme.
Et ça fout un peu les jetons.
Mais toi, t’es pas là pour te rassurer. T’es là pour comprendre comment ça peut fonctionner.
Alors on y va.
Les 3 piliers à remettre en question pour pouvoir travailler moins et gagner plus
1. Le rapport à l’effort
On t’a fait croire que l’argent se mérite dans la sueur et la douleur.
Tu bosses dur = t’es une bonne personne. Tu bosses « moins » = t’es suspect.
Mais si tu regardes les gens qui ont de vrais revenus confortables ET du temps libre, ils ont un point commun : ils ont dissocié l’effort de la valeur perçue.
Ils vendent de la clarté, de l’impact, des résultats. Pas des heures.
💡 Ce que tu dois intégrer :
La valeur de ton travail ne dépend pas du temps que tu y passes, mais du problème que tu résous.
2. La linéarité
Si tu veux gagner plus à chaque fois que tu travailles, t’es foutu. Parce qu’un jour, tu seras crevé. Tu tomberas malade. Tu voudras lever le pied.
Il faut sortir de la logique linéaire pour entrer dans une logique exponentielle :
- Tu peux créer un produit qui se vend en automatique.
- Tu peux construire un réseau qui t’apporte des leads sans effort continu.
- Tu peux former quelqu’un à ta méthode et encaisser des revenus sans intervenir.
💡 Ce que tu dois viser :
Créer une base de valeur qui vit sans toi.
3. Le syndrome de l’utilité
Tu culpabilises dès que tu ne « fais rien ». Tu te dis que si t’es payé, faut que tu sois occupé. Tu confonds présence et efficacité.
Mais l’efficacité, c’est pas d’en faire plus. C’est d’en faire moins, mais mieux.
Un entrepreneur qui bosse 3h par jour et gagne 10k/mois ne vole personne.
Il a juste appris à concentrer son énergie là où ça compte : la stratégie, le positionnement, l’effet levier.
Travailler moins ≠ glander : c’est une autre forme d’intelligence
On va pas se mentir : « travailler moins », c’est pas ne rien foutre. C’est travailler autrement.
C’est te concentrer sur :
- ce que toi seul peux faire (ton 20% à haute valeur ajoutée)
- ce qui délivre de vrais résultats (pas ce qui flatte ton ego)
- ce qui peut être répliqué, automatisé ou délégué
C’est une question de clarté, de lucidité, de construction intelligente.
Pas de chance, ni de magie.
Tu veux bosser moins ? Pose-toi cette question brutale :
Qu’est-ce que je fais aujourd’hui qui ne devrait plus du tout être moi qui le fais ?
Travailler moins pour gagner plus : les leviers concrets pour y arriver (Partie 2/3)
Tu veux bosser moins. Très bien. Mais il va falloir être beaucoup plus stratégique que 95% des gens.
Parce qu’on ne te paiera pas moins parce que tu bosses moins.
On te paiera plus si tu deviens plus pertinent, plus clair, plus impactant.
Et ça, ça se travaille.
Voici les 5 leviers concrets à activer pour commencer à bosser moins tout en gagnant plus.
1. Arrête de vendre ton temps. Vends des résultats.
C’est LE shift principal. Tant que tu échanges ton temps contre de l’argent (ex : 50€/h, 300€/jour, etc.), t’as un plafond de verre.
Pourquoi ?
- Ton temps est limité.
- Ton client ne valorise pas ton efficacité, mais ta présence.
👉 La clé, c’est de packager ton expertise sous forme d’offres orientées résultats.
Exemple concret :
Un développeur freelance passe de 300€/jour à une offre “Site vitrine optimisé SEO livré en 10 jours” à 1800€.
Il bosse moins, mais délivre plus de valeur perçue.
Autre exemple :
Une coach vendait ses heures à 80€. Elle passe à un accompagnement transformationnel de 3 mois à 1500€. Même nombre de clients, revenus triplés.
💡 Ce que tu dois retenir :
Les gens ne paient pas pour ton temps. Ils paient pour ce que ton travail change dans leur vie.
2. Monte en gamme
Tu veux gagner plus ? Il faut peut-être changer de cible.
Si tu bosses avec des clients qui te pressent comme un citron pour 200€, tu vas galérer à bosser moins.
Les clients premium ne paient pas pour ton temps, mais pour ta clarté, ton expertise, ton positionnement. Ils veulent des réponses, pas des justifications.
Exemple :
Une graphiste qui bossait avec des solopreneurs à 400€ par logo est passée à une cible B2B SaaS. Même logo, même process, tarif x3.
Pourquoi ? Parce que le logo est un actif stratégique pour ces clients. Ils comprennent sa valeur.
💡 Astuce terrain :
Identifie les clients pour qui ce que tu fais a un gros impact économique. Et va les chercher.
3. Automatise ce qui peut l’être
T’es pas là pour gérer des RDV, relancer des paiements ou trier ta boîte mail 3h par jour.
🛠️ Outils à mettre en place :
- Calendly + Stripe pour la prise de rendez-vous + paiement intégré.
- Système de relance automatique (via Notion, Trello, CRM).
- Templates de mails, devis, factures prêts à l’emploi.
- Outils d’emailing pour tes séquences de prospection ou d’onboarding client.
Tu dois créer un écosystème qui tourne même quand t’es pas là.
Et si tu penses « j’ai pas le temps de le mettre en place », rappelle-toi :
5h investies une fois peuvent t’en faire gagner 50 sur l’année.
4. Crée des actifs
C’est là que tu changes de catégorie.
Un actif, c’est quelque chose que tu crées une fois et qui peut générer des revenus encore et encore.
Exemples :
- Une formation en ligne
- Un ebook
- Un template payant
- Un outil, une app, un plugin
- Une newsletter sponsorisée
- Un espace communautaire
Tu veux une image simple ?
Travailler pour un client, c’est comme faire des sushis à la demande.
Créer un actif, c’est comme vendre des boîtes de makis en supermarché.
Tu sors de la logique “je produis = je gagne”.
Tu rentres dans la logique “j’ai produit = je touche encore”.
5. Délègue ce qui te coûte cher en énergie
C’est pas toujours une question d’argent. Parfois, déléguer un truc qui te gave (compta, SAV, montage vidéo…) te libère du focus, de l’élan, de la motivation.
Et ce focus, tu vas le mettre là où t’es le plus rentable.
Exemple terrain :
Un copywriter a délégué sa relecture et sa mise en page à un assistant freelance.
Résultat : il est passé de 2 clients par mois à 5, sans bosser plus.
💡 Règle d’or :
Si quelqu’un peut faire une tâche à 80% aussi bien que toi… c’est délégable.
Travailler moins, ce n’est pas “faire moins”. C’est faire mieux.
- Tu clarifies ta valeur.
- Tu simplifies tes offres.
- Tu augmentes ton effet levier.
- Tu dis non à ce qui n’est pas rentable (financièrement ou humainement).
- Tu te rends indispensable… sans devenir esclave.
Tu ne travailles pas moins par flemme. Tu travailles moins par design.
Travailler moins pour gagner plus : et après, on en fait quoi ? (Partie 3/3)
Tu y es presque. T’as mis en place des offres plus rentables, tu travailles plus intelligemment, t’as peut-être même automatisé une partie de ton business.
Tu ressens cette liberté nouvelle : moins de charge, plus de marge, plus de temps.
Et là, un truc chelou peut se produire…
Tu t’attendais à te sentir léger, épanoui, fier.
Mais tu ressens… un vide.
Un doute. Un flottement.
C’est normal. Parce que bosser moins, ça fait remonter des vraies questions.
Le vrai défi quand tu travailles moins : ne pas tout remplir à nouveau
Tu sais ce que font 80% des gens quand ils libèrent du temps ?
Ils le remplissent de nouveau. Inconsciemment.
- Ils lancent un nouveau projet.
- Ils reprennent plus de clients.
- Ils retombent dans la to-do list à rallonge.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont accros à l’action, au « je suis utile », au « je suis occupé donc j’existe ».
💡 Si tu veux vraiment incarner ce nouveau modèle, tu dois apprendre à vivre dans l’espace. À accueillir le vide.
Ce vide-là, il est inconfortable. Mais il est plein de possibles.
Travailler moins… pour faire plus de place à ta vraie vie
Une fois que tu bosses moins et que tu gagnes suffisamment, le vrai jeu commence. Celui de la vie choisie.
Et là, tu dois te poser des questions puissantes :
- Qu’est-ce que j’ai envie d’explorer maintenant ?
- Qu’est-ce que j’ai mis de côté depuis des années « faute de temps » ?
- Qu’est-ce que je veux transmettre ?
- À quoi je veux dire oui plus souvent ?
- À quoi je veux dire non définitivement ?
Ce n’est pas du développement personnel bullshit. C’est de la stratégie existentielle.
Parce qu’au fond, à quoi ça sert de gagner plus si c’est pour vivre pareil ?
Exemples de « plus » que tu peux t’offrir en bossant moins
| Gagner plus de… | Pour quoi faire ? |
|---|---|
| Temps | Voyager hors saison, cuisiner sans pression, flâner, te reconnecter à toi |
| Disponibilité mentale | Lire, créer, apprendre, approfondir tes compétences |
| Énergie | T’entraîner, mieux dormir, vivre sans stress chronique |
| Présence | Être vraiment là avec ceux que t’aimes, sans penser au taf |
| Liberté | Dire non aux clients toxiques, choisir tes projets, créer ton rythme |
Tu ne gagnes pas plus juste pour consommer plus. Tu gagnes plus pour vivre mieux.
Et vivre mieux, c’est pas toujours spectaculaire.
C’est parfois juste pouvoir te lever le matin sans alarme, marcher sous la pluie, bosser que 3 jours par semaine sans culpabilité.
Ce que les autres vont penser (et pourquoi tu t’en fous)
Quand tu bosses moins et que tu gagnes plus, tu vas déranger.
Tu vas déclencher des regards sceptiques, voire jaloux. On te dira que :
- “Ce n’est pas normal.”
- “Tu as eu de la chance.”
- “Ça ne va pas durer.”
- “Tu triches.”
Et tu sais quoi ? Tant mieux.
Parce que ça veut dire que t’as brisé un schéma. Que t’es sorti de la roue.
Que t’as osé redéfinir ta propre équation du succès.
Tu n’as de comptes à rendre à personne, sauf à toi-même.
Travailler moins pour gagner plus, c’est un acte politique
Oui, carrément.
Dans un monde où on glorifie le « burnout chic », où l’on se vante de bosser 60h/semaine comme un badge d’honneur… travailler moins, c’est résister.
C’est dire :
Je ne suis pas un rouage.
Je ne vaux pas que pour ma production.
Ma vie, mes proches, ma santé, mon temps : ça compte aussi.
Tu n’es pas paresseux. Tu es lucide.
Tu n’es pas fuyant. Tu es stratégique.
Tu n’es pas « moins ambitieux ». Tu es plus conscient.
Et c’est exactement ça, le cœur de cette promesse :
Travailler moins pour gagner plus, c’est construire une vie qui a plus de sens, plus d’espace, plus de puissance.
📌 Aller plus loin
Tu veux creuser ce genre de réflexion, te connecter à des gens qui pensent et vivent autrement, et avancer vers une vie plus libre ?
Je t’invite à découvrir Les Entrepreneurs du Kiff.
C’est pas un énième groupe bullshit. C’est un espace d’alignement, de stratégie, de partage entre celles et ceux qui veulent réussir sans s’oublier.
Pas en bossant plus. En bossant mieux.
Parce qu’au final, la seule vraie richesse, c’est le temps que tu vis pleinement.


